En construction :
Odile Maurin présidente d'Handi-Social et élue locale d'opposition était l'invitée le 4 février 2025 de l'ex Fondation Abbé Pierre pour la présentation du Rapport Etat Mal Logement 2025 sur logement et handicap.
Le live en replay de la matinée de la Fondation pour le logement des défavorisés (avec mon intervention à partir de 1h21):
https://www.reml2025.fr/fr/info/live/672e2c5e1f57904a41438269
Le Media TV : interview du 4 février 2025 après la présentation du rapport : Odile Maurin Handi-Social rapport Mal Logement 2025, handicap : 100% de logements accessible dans le neuf, c'est possible avec un surcoût inférieur à 1%!
Pour rappel vidéo Facebook de juin 2018 vue 35 000 fois et qui expliquait déjà qu'il n'y a jamais eu 100% de logements accessibles produits en France et pourquoi ce serait essentiel :
L'appel de la Fondation :
📚 hashtag#REML2025 : handicap et mal-logement
🏠 La Fondation Abbé Pierre, future Fondation pour le logement des défavorisés, présentera son 30e rapport sur l’état du mal-logement en France.
📅 Rendez-vous le mardi 4 février 2025, de 9h30 à 12h00.
🎤 Avec la participation de :
Marie Hélène LE NEDIC , Christophe Robert , Manuel Domergue , Pierre-Yves Baudot , Odile MAURIN , Maider Olivier
🗣️ Un temps d’échanges avec Valérie Létard, Ministre du Logement et de la Rénovation Urbaine, aura également lieu.
Un événement présenté par Carole Rousseau.
📩 Inscrivez-vous dès maintenant : https://www.reml2025.fr/
Texte de l'intervention d'Odile Maurin présidente d'Handi-social et élue locale à l'occasion de la présentation du Rapport Etat du mal logement 2025 de l'ex Fondation Abbé Pierre le 4 février 2025 à Paris (résumé que je n'ai pas réussi à dire en entier car je ne l'avais pas suffisamment résumé....):
Télécharger et lire le rapport complet, complémentaire et alternatif, d'Handi-social et Odile Maurin :
Fondation pour le Logement des Défavorisés
(Ex-fondation Abbé Pierre)
« Rapport EML25
Etat du mal logement 2025 »
HANDICAP ET LOGEMENT, QUELS LEVIERS POUR LE RESPECT DES DROITS FONDAMENTAUX DES PERSONNES HANDICAPÉES ?
Comment construire 100% accessible + droit à la mobilité verticale pour un surcoût inférieur à 1% ?
Comment et pourquoi la France perpétue-t-elle la ségrégation des personnes handicapées et l’exclusion du logement depuis plus de 50 ans avec la complicité des lobbys du médico-social et du BTP ?
Quels leviers de changement pour une politique respectueuse des droits humains ?
Analyse détaillée, rappels historiques critiques, propositions en complément du rapport de la Fondation par
Odile Maurin, présidente d’Handi-Social et élue locale
Rédigé par Odile Maurin, présidente d’Handi-Social, au nom de l’association de défense des droits des personnes handicapées et de lutte contre le validisme, croisant son expertise en tant que :
Elue municipale et métropolitaine de la minorité à Toulouse, plébiscitée sur la liste Archipel citoyen en 2020 et travaillons sur les questions d’urbanisme, de transport, de logement et aménagement de l’espace public
Ex-conseillère du CESER Occitanie (Conseil économique social et environnemental régional)
Membre du CDCA (Conseil Départemental Consultatif de l’autonomie) et de la CDAPH (Commission des droits et de l’autonomie, organe décisionnel des MDPH, Maison Départementale des Personnes Handicapées)
Membre de la CCA (Commission Communale accessibilité) de Toulouse et des CIA (commission intercommunale d’accessibilité) de Toulouse Métropole et du Sicoval
Membre des bureaux des CIL (Conférence Intercommunale du Logement de Toulouse Métropole et du SICOVAL
Membre du bureau et du CoResp du PDALHPD 31 (plan départemental d’action pour le logement et l’hébergement des personnes défavorisées)
Membre de la commission accessibilité du réseau TISSEO
#handicap #logement #droitshumains #ségrégation
I - Avant-propos : construction d’une expertise de la non-accessibilité par l’expérience
Cette contribution intervient en complément du rapport de l’ex Fondation Abbé Pierre, désormais Fondation pour le logement des défavorisés. Elle compile les éléments que j’ai fournis à la Fondation depuis l’été 2024 pour agrémenter son rapport ; elle a pu extraire des données et en collecter d’autres de manière extrêmement riche et variée, avec ses analyses, fondées sur son expérience du logement des plus défavorisés.
La Fondation m'a soumise fin novembre son projet de rapport. Malheureusement, je n'ai pu, pour des raisons techniques et de santé, amender, contribuer avec ajouts et modifications dans un délai suffisant.
C’est pourquoi ce rapport complémentaire, qui reprend l’essentiel de mes propositions d’ajouts et modifications, mises en forme, intervient en complémentarité avec quelques divergences. J’apporte et propose également de nombreuses alternatives et leviers.
Les analyses et propositions d’Handi-social sont fondées sur nos expériences de vie, notre expertise, , pas sur ma seule situation, mais bien sur celles de milliers de personnes vivant des situations de handicap très différentes, et sur les analyses politiques des associations et collectifs de personnes handicapées auto-représentés que j'ai pu rencontrer, écouter ou lire depuis près de 40 ans.
Bien entendu, mon expérience se forge dans les compétences et connaissances acquises en matière d’urbanisme, de logement, de transport et d’aménagement de l’espace public, en tant qu’élue municipale et métropolitaine à Toulouse ; elle s’ancre aussi dans ma participation associative à diverses instances sur le logement, l’accessibilité et le handicap.
Si l’expérience est souvent le fruit de l’expertise, la mienne a débuté avec un périmètre de marche qui s’est progressivement réduit à moins de 50 mètres à la fin des années 90. Ceci, conjugué à des difficultés de reconnaissance de mes handicaps, m’a amené à me retrouver isolée et quasi prisonnière de mon logement pendant une dizaine d’années. J’ai heureusement réussi à trouver un logement social semi accessible à Toulouse, disposant d’un ascenseur, avec la possibilité de stationner à moins de 50 mètres de l’entrée. Très vite, des pannes de plus en plus fréquentes de l’ascenseur ont eu lieu et j’ai dû engager alors un combat contre mon bailleur social, la SA Patrimoine.
En insistant régulièrement pour qu’une maintenance préventive soit assurée sur les ascenseurs, j’ai développé des compétences autodidactes dans ce domaine juridique ; elles m’ont permis d’aboutir au remplacement des moteurs des ascenseurs des 4 bâtiments de la résidence, et donc à une amélioration globale du fonctionnement. . Ce n’était pas une mince affaire, car d’après mon bailleur et l’ascensoriste, c’était de la faute des jeunes du quartier qui dégradaient les ascenseurs…
Le passage au fauteuil roulant électrique dans les années 2000 a réduit le champ des possibles, et je suis restée 22 ans dans un logement dans lequel je ne pouvais utiliser mon fauteuil roulant que dans le salon et la cuisine, avec impossibilité d’accéder à la chambre, à la salle de bains et à la terrasse.
Il m’aura fallu attendre 3 ans pour obtenir, fin 2019, un logement censé être totalement conforme à la réglementation accessibilité. Ce logement neuf de la SA HLM des Chalets présentait pourtant des non-conformités ; et s’est engagé un dialogue avec le bailleur afin que nous travaillions ensemble à améliorer la qualité de ses constructions. Si ce travail a pris du retard, j’en reconnais l’existence du dialogue.
Mon expérience est aussi celle des situations qui me sont amenées à défendre. Elles sont nombreuses, variables et toutes aussi problématiques.
Concernant les situations d’autres personnes handicapées, il peut s’agir de la situation d’une famille française, issue de l’immigration maghrébine, qui habitait le quartier de la Reynerie à Toulouse qui m’a le plus choqué. Avec une petite fille myopathe, ils habitaient un niveau non desservi par ascenseur, dans un immeuble ou seuls le 5e et le 9e niveau étaient desservis, seulement quand l’ascenseur marchait. Cette famille a attendu 14 ans pour obtenir un logement accessible, et ne l’a obtenu que parce que je suis intervenue. Pendant 14 ans, les parents ont porté leur fille matin et soir. Le fauteuil roulant électrique de cette petite fille, devenue grande, était stocké chez le frère. Pour aller école, il fallait, après avoir porté la jeune fille dans les escaliers, aller chez le frère récupérer le fauteuil roulant électrique pour pouvoir se rendre à l’école puis à l’université.
Une autre situation, est celle de L., atteint soudainement de la maladie de Charcot et qui était logé dans une tour du quartier Bagatelle : ascenseur situé à un demi-niveau, donc inaccessible, et toujours en panne. Il habitait avec sa femme et sa fille au 11e étage, et il avait comme compagnes régulières les punaises de lit. Il s’agissait aussi d’une personne issue de l’immigration maghrébine. J’ai ainsi pu mesurer à quel point ces discriminations se cumulent et aboutissent à des situations totalement indignes. Il a fallu la médiatisation de cette situation pour que Toulouse Métropole Habitat fasse enfin une proposition de logement décent.
Le quotidien du mal-logement est aussi celui des personnes handicapées ou âgées, à qui des bailleurs sociaux proposent des logements neufs, particulièrement chers, non-conformes à la réglementation accessibilité et souvent très mal conçus, en dépit des attestations d’accessibilité qu’ils produisent. Il s’agit par exemple, d’une personne âgée et handicapée, de 75 ans, logée dans une maison pleine d’amiante, avec escaliers, et à qui on propose un logement accessible en rez-de-chaussée. Nous découvrons alors, que malgré un permis de construire récent, l’architecte a trouvé le moyen de mettre des différences de niveaux au rez-de-chaussée, rendant le logement inutilisable en fauteuil roulant. Là aussi, comme levier opérationnel de changement, il a encore fallu médiatiser la situation.
De nombreux locataires en fauteuil roulant ont aussi besoin d’une aide constante face à l’inaccessibilité du bâti ; ils se font mal aux bras, au dos à cause de portes d’immeubles qui ne respectent pas la réglementation sur la force à exercer au tirage, nécessitant une automatisation de la porte pour entrer et sortir librement de leur immeuble. Dans ces situations, les bailleurs opposent des refus. Ceci reste d’autant plus rageant que j’avais obtenu vers 2015 ou 2017 du Conseil Régional d’Occitanie, une enveloppe de financement dédiée aux bailleurs et aux promoteurs, afin de les aider à financer, dès la conception du logement, l’automatisation des portes d’entrées d’immeubles, et aussi l’installation d’ascenseurs lorsque la réglementation ne rend pas cela obligatoire. Hélas, il semble que la région Occitanie fasse maintenant des économies sur le sujet, tout en trouvant le moyen de produire un guide sur l’accessibilité, mal conçu et comportant des erreurs. Malgré mes alertes, il a fallu faire condamner la présidente de région à refaire les travaux d’un ascenseur qui n’était pas conforme à la réglementation .
Les problématiques des familles nombreuses sont également prégnantes, avec plusieurs personnes handicapées, qui se confrontent à la double difficulté de trouver un logement assez grand (type T5) et accessible ; alors qu’il s’agit des 2 catégories de logements pour lesquels il y a le plus d’attente sur la métropole toulousaine. Et là, je constate que Toulouse Métropole Habitat (TMH), présidée par un élu du même bord que le maire, n’agit pas et laisse trainer des situations proprement scandaleuses . Ainsi, pour cette famille avec 3 enfants handicapés, mes alertes ont été vaines.
C’est aussi cette mère de famille, handicapée par une maladie invalidante, avec 3 enfants et 3 handicaps différents, qui vivent dans un logement très humide, source de danger pour l’un des enfants, asthmatique. Ils vivent littéralement entassés, les uns sur les autres, alors qu’un autre des enfants est autiste et nécessiterait une chambre particulière.
Les combats pour l’accessibilité se soldent parfois par de petites victoires, comme en 2016, quand j’ai obtenu la condamnation devant le tribunal de proximité du bailleur social Toulouse Métropole Habitat, pour la construction de logements livrés en 2013 où il fallait franchir une marche de près de 45 cm pour accéder à la terrasse ; ce, en toute illégalité. À noter, que dès 2015, j’avais sollicité l’APF sur cette situation, en lui demandant de se constituer partie civile au côté de la locataire, pour faire condamner le bailleur. La directrice juridique nationale de l’APF avait simplement répondu que je n’obtiendrai jamais gain de cause. À cause de ce refus, nous n’avions pas pu saisir le Tribunal administratif pour engager la responsabilité du bureau d’études techniques, qui avait délivré une attestation d’accessibilité fallacieuse. Néanmoins, le bailleur a été condamné à indemniser la locataire pour la surface de terrasse non utilisable.
Ainsi, depuis 15 ans, j’ai accompagné des centaines de personnes handicapées maltraitées en matière de logement.
Globalement, les observations que j’en tire, sont que les personnes handicapées ne sont pas toutes égales en matière de discrimination et de maltraitance. Celles qui font parties des catégories populaires, racisées, qui habitent les quartiers dits populaires, dont les modes de vie ou l’orientation sexuelle ne rentrent pas dans la norme, sont celles qui subissent encore plus que tous les autres ; ceux, qui comme moi, bénéficient de privilèges, mieux armés par leur éducation, l’environnement dans lequel ils ont grandi et par leurs origines, qui permettent de fait de mieux se défendre.
C’est donc au regard de mon expérience de militante, de personne handicapée et concernée par la situation du mal-logement, que j’apporte ma contribution parallèle à ce rapport inédit de la Fondation pour le logement des défavorisés. Si les constats sont encore et toujours alarmants, certaines solutions, parfois simples et très peu coûteuses, existent. Ainsi, cette contribution s’inscrit dans une volonté appuyée d’améliorations opérationnelles, urgentes, pour garantir la dignité de tous par l’accessibilité du bâti. Car oui, il est possible de construire 100% accessibles à tous les étages pour un surcoût inférieur à 1% !
Sommaire
Sommaire
I - AVANT-PROPOS : CONSTRUCTION D’UNE EXPERTISE DE LA NON-ACCESSIBILITÉ PAR L’EXPÉRIENCE 4
II - INTRODUCTION 7
II – 1 - MAIS QU’EST-CE QUE C’EST QUE LE VALIDISME ? 9
II – 2 - UN IMAGINAIRE À DÉCONSTRUIRE 10
III – 3 - APPLIQUER LA DÉFINITION INTERNATIONALE DU HANDICAP ET PASSER À LA MISE EN ŒUVRE DE LA CONVENTION ONU 11
II - 4 - LE CONFLIT D’INTÉRÊT DE LA REPRÉSENTATION DES PERSONNES HANDICAPÉES PAR LES ORGANISATIONS GESTIONNAIRES ET LEURS TRAHISONS 11
II – 5 - L’INVISIBILISATION DE LA PAROLE DES PREMIERS CONCERNÉS : QUELLES SOLUTIONS ? RIEN POUR NOUS SANS NOUS ! 14
II – 6 – UNE SOCIÉTÉ INACCESSIBLE CONSTRUITE PAR ET POUR LES VALIDES 15
III - QUELLES CONDITIONS POUR NOTRE PARTICIPATION PLEINE ET ENTIÈRE À LA VIE EN SOCIÉTÉ ? 16
III – 1 - L’ACCESSIBILITÉ 17
III – 2 - LE DROIT À LA VIE AUTONOME (COMPENSATION DU HANDICAP, AMÉNAGEMENTS RAISONNABLES) 17
III – 2 – 1 - Les manquements de la loi de 2005 sur le droit à la vie autonome 18
III – 2 – 2 - Comment la Prestation de Compensation du Handicap est attribuée et ses énormes limites 19
III – 2 – 3 – Pourtant c’est possible : des exemples du droit à la vie autonome à l’étranger 21
III – 2 – 4 - Une seule boussole : la convention ONU, pour sortir du système de « ségrégation, privation de liberté et atteintes aux droits humains » 22
IV – 2 – 5 - Liens entre politiques du handicap, accès au logement et désinstitutionalisation 22
IV - EN QUOI ET POURQUOI LES LOIS SUCCESSIVES DEPUIS 1975 ONT EXCLU LES PERSONNES HANDICAPÉES DE L’ACCÈS AU LOGEMENT ORDINAIRE 25
IV – 1 - LA LOI DE 1975 : UNE LOI EN FAVEUR DE LA SÉGRÉGATION 25
IV – 2 - LA LOI DE 2005 : FAUSSES PROMESSES, QUELQUES NOVATIONS ET DE VRAIS RECULS 26
IV – 3 - L’ORDONNANCE ACCESSIBILITÉ DE 2014 : TRAHISON DE LA GAUCHE ET DOUBLE-DISCOURS DES ORGANISATIONS GESTIONNAIRES AU SERVICE DE LA POURSUITE DE LA SÉGRÉGATION 27
IV – 4 - LA LOI ELAN ÉCRITE PAR LES LOBBYS DU BÂTIMENT AVEC L’AIDE ET LA COMPLICITÉ DE L’APF ET DU GIHP NATIONAL QUI ONT ENTÉRINÉ LE PRINCIPE D’UN QUOTA DE LOGEMENTS ACCESSIBLES 29
IV – 4 – 1 - Les militants antivalidistes n’ont eu d’autre choix que la désobéissance civile non violente pour limiter (très peu) les dégâts 33
V - AGIR D’ABORD ET D’URGENCE SUR LA QUALITÉ ET L’ACCESSIBILITÉ DE L’ENSEMBLE DU BÂTI : LE 100% ACCESSIBLE EST POSSIBLE POUR UN SURCOÛT INFÉRIEUR À 1% 34
V – 1 - PAS UN PROBLÈME DE COÛT, MAIS UN PROBLÈME DE FORMATION ET DE CONTRÔLE 35
V – 2 - COMPRENDRE LES DIFFÉRENTES NOTIONS : CONCEPTION UNIVERSELLE, LOGEMENT ACCESSIBLE, LOGEMENT ADAPTÉ, LOGEMENT ADAPTABLE, LOGEMENT DIT ÉVOLUTIF ET LOGEMENT RÉVERSIBLE 35
V – 3 - DÉMONSTRATION QUE LE LOGEMENT ÉVOLUTIF NE POUVAIT ABSOLUMENT PAS PERMETTRE DE LIMITER LA SURFACE DES LOGEMENTS ET DONC LEURS COÛTS 36
V – 4 - QUAND LE GOUVERNEMENT CACHE LE RAPPORT DE L’IGEDD QUI DÉMONTRE QUE LA LOI ELAN N’A PAS RÉDUIT LE COÛT DU LOGEMENT, MAIS A AGGRAVÉ LA SITUATION DES PERSONNES HANDICAPÉES 37
V – 5 – D’AUTRES RAPPORTS ET LABELS CONTESTABLES 38
V – 5 – 1 - Rapport ANCOLS sur logement accessible dont les données sont contestables 38
V – 5 – 2 - La fausse solution des labels (Habitat Senior Services, Cap Autonomie…) 38
V – 6 - QUEL RÔLE ET RESPONSABILITÉ DES COLLECTIVITÉS LOCALES SUR LA CONSTRUCTION DE LOGEMENTS ACCESSIBLES ? 40
V – 6 – 1 - Quand l’accessibilité sert à la campagne électorale 2020 du Maire-Président de Toulouse et continue à financer avec l’argent public l’inaccessibilité du logement 40
V – 6 – 2 - Au Grand Lyon, un « Référentiel métropolitain en faveur des logements adaptés » a été adopté en mars 2024 mais il fait l’impasse sur le logement universel et poursuit une vision ségrégative 43
VI - RAPPORT IGEDD (BILAN LOI ELAN) : LE BILAN CACHÉ QUI DÉMONTRE QUE LA LOI ELAN EST UN ÉCHEC ET UN RECUL 45
VII - PROPOSITIONS POUR UNE POLITIQUE DE CONCEPTION UNIVERSELLE DU LOGEMENT 100 % ACCESSIBLE ET DE RÉHABILITATION QUASI SANS SURCOÛT 54
VII – 1 - AGIR SUR LA CONSTRUCTION NEUVE, PRODUIRE 100 % ACCESSIBLES À TOUS LES ÉTAGES AVEC DES SURCOUTS INFÉRIEURS À 1%, ET MASSIFIER LA RÉHABILITATION 54
VII – 2 - FORMATIONS DES ARCHITECTES, INGÉNIEURS DU BÂTIMENT, DES AMO, DES SERVICES DE L’ETAT ET DES COLLECTIVITÉS 58
VII – 3 - ADAPTATION DE L’EXISTANT 60
VII – 4 - OBLIGATION DE RECENSEMENT DU LOGEMENT ACCESSIBLE NON REMPLIE 61
VII – 5 - LE DROIT À LA MOBILITÉ VERTICALE, CONDITION ESSENTIELLE 62
VII – 5 – 1 - non la PPL du député Philippe Brun sur les pannes d’ascenseurs n’est absolument pas une solution mais une régression sur certains points 64
VIII - PROCESSUS D’ATTRIBUTION DES LOGEMENTS ACCESSIBLES ET HÉBERGEMENT 69
VIII – 1 - GARANTIR ET RÉSERVER DES HÉBERGEMENTS ACCESSIBLES À TOUS 69
VIII – 2 – GARANTIR LE RESPECT DES PRIORISATIONS ET LES RENFORCER 69
VIII – 2 – RÔLES DES COLLECTIVITÉS LOCALES, PLU, PDH, CONFÉRENCE INTERCOMMUNALE DU LOGEMENT, PDALHPD 70
IX - L’HABITAT DIT INCLUSIF PERPÉTUE LA SÉGRÉGATION 72
IX – 1 - QUE DIT LE RAPPORT DU CRPD ET DU SOUS-COMITÉ DE PRÉVENTION DE LA TORTURE DE L’ONU SUR L’HABITAT DIT INCLUSIF ? 72
IX – 2 – POURQUOI IL FAUT REFUSER ET DÉNONCER L’HABITAT INCLUSIF ET LA MUTUALISATION DE L’AIDE HUMAINE 74
IX – 3 – QUAND LE CNCPH (LOBBY GESTIONNAIRE) S’ATTAQUE À LA SÉCURITÉ INCENDIE POUR PROMOUVOIR L’HABITAT INCLUSIF 76
X - RISQUES À VENIR : DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE, CANICULES, INONDATIONS 76
X – 1 - LES PLUIES DILUVIENNES ET LES CONSÉQUENCES SUR LES LOGEMENTS EN REZ-DE-CHAUSSÉE 77
X – 2 - LES EFFETS PARTICULIERS DE LA CANICULE CHEZ LES PERSONNES ÂGÉES, MALADES ET HANDICAPÉES DANS DES LOGEMENTS EN SURCHAUFFE 78
XI - CONCLUSIONS 79
XII – PROPOSITIONS 81
XII – 1 - LES GRANDES PRINCIPES : LE HANDICAP, UNE QUESTION DE DROITS HUMAINS SUR LA BASE DE LA CONVENTION ONU 81
XII – 2 - DÉSINSTITUTIONALISATION, ACCESSIBILITÉ ET DROIT À LA VIE AUTONOME : CONDITIONS INDISPENSABLES DU DROIT AU LOGEMENT 81
XII – 3 - CONSTRUIRE SELON LA CONCEPTION UNIVERSELLE ET RÉHABILITER AUTREMENT POUR LOGER SANS DISCRIMINATION ET SANS SURCOÛT 81
XII – 4 - RECENSER LE LOGEMENT ACCESSIBLE ET RAPPROCHER L’OFFRE ET LA DEMANDE 82
XII – 5 - RÉTABLIR L’ÉGALITÉ DANS LES ATTRIBUTIONS 82
XII – 6 - LA REPRÉSENTATION DES PREMIERS CONCERNÉS (SANS CONFLITS D’INTÉRÊTS) DANS TOUTES LES DÉCISIONS 83
XII – 7 - LE DROIT À LA MOBILITÉ VERTICALE 83
XII – 8 - ANTICIPER ET PRENDRE EN COMPTE LE DÉRÈGLEMENT CLIMATIQUE 83
Fondation Abbé Pierre : 30e rapport sur l'état du mal-logement en France 2025
https://www.fondation-abbe-pierre.fr/actualites/30e-rapport-sur-letat-du-mal-logement-en-france-2025
Les 2 vidéos des situations de personnes handicapées mal logées sans accessibilité présentées par la Fondation :
Fondation Abbé Pierre : « Il faut toujours que je fasse appel à quelqu’un »
https://www.fondation-abbe-pierre.fr/actualites/il-faut-toujours-que-je-fasse-appel-quelquun
« C’est le cauchemar de toute personne handicapée »
https://www.fondation-abbe-pierre.fr/actualites/cest-le-cauchemar-de-toute-personne-handicapee
Suites médias :
Le Media TV : interview du 4 février 2025 après la présentation du rapport :
4 février 2025 :
https://x.com/odile31/status/1886698524827430955
https://x.com/odile31/status/1886703560953360832
https://x.com/Fondation_AP/status/1886709144029110541
https://x.com/Fondation_AP/status/1886707889559032299
Le Moniteur : Mal-logement : les solutions pour endiguer une crise exceptionnelle
L’Insoumission : 350 000 sans-abris, 735 morts dans la rue : ce dernier rapport alarmant sur le mal-logement en France
https://linsoumission.fr/2025/02/04/bilan-logement-rapporte-2025/
Le Nouvel Obs : « Tous les signaux sont au rouge » : ce qu’il faut retenir du rapport de la Fondation pour le Logement des Défavorisés
Le Media TV : Debout l’info : 49.3 DE BAYROU : LE PS SE COUCHE, LE RN AUSSI / SCANDALE NESTLÉ : MACRON ET MATIGNON, COMPLICES !
https://www.youtube.com/watch?v=cPQY2KP5tw4
avec mon intervention sur handicap et logement à 9 mn 30 jusque 29 mn 50.
Après que je sois intervenue en direct le matin à l'invitation de la fondation ex Abbé Pierre pour le logement des défavorisés sur leur rapport Etat du mal logement 2025 en France qui parlait pour la première fois de logement et handicap.
Demain (normalement, j'ai du retard...), je rendrai public mon rapport complémentaire, ainsi que son résumé dont j'ai pu défendre une partie sur le plateau de la Fondation, fondation qui a fait un travail de fond sur le sujet et que je vais compléter avec mon rapport. Merci à Christophe Robert et à Manuel Domergue de la Fondation et à toute l'équipe qui s'est pleinement approprié le sujet.
Mediapart : L’autisme, un handicap moins prioritaire pour l’accès au logement
Logement et handicap : une assignation à résidence invisible
Batiweb : Logement social, handicap… Le 30ème rapport du mal-logement en détails
Odile Maurin, présidente de l’association Handisocial relève également la confusion entre logement accessible « quel que soit le handicap » et adaptation « à un handicap précis » dans la conception du logement.
Et dans ce deuxième cas, « il y a aussi des techniques. Une personne qui est en fauteuil manuel, a besoin d'un WC à 45 centimètres. Par contre, celle qui est en électrique ou qui a du mal à plier les genoux a besoin d'un WC à 60 centimètres. Donc soit on casse tout, soit on met un système flexible. C'est de la conception dès le départ », illustre-t-elle.
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